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Danses invisibles – Enquête chorégraphique dans le quartier Croix d’Argent
Pierre Benjamin Nantel & Marylise Navarro

Intentions

« J’ai la spécificité d’exercer une double activité, je suis chorégraphe d’une part et chirurgien dentiste d’autre part. Cette double activité m’amène à aborder la question du corps et du soin dans des contextes différents. En tant que soignant je dois être attentif aux non-dits, aux langages corporels, à ce qui est tacite, latent, invisible. Je dois faire preuve de psychologie. Il n’est pas rare que des patients cachent ou omettent des symptômes. Il faut donc enquêter sur l‘invisible.

Dans une perspective artistique, j’essaie de remettre en jeu cette pratique. J’essaie de développer la même attention sur les corps qui m’entourent. Bien souvent je suis touché par la portée poétique et esthétique de certains mouvements. Du geste assuré de l’artisan au ballet de têtes dodelinantes dans le métro, je m’intéresse à ce que pourrait être des danses invisibles. Comment un regard sur les mouvements qui nous entourent pourrait changer nos perceptions quotidiennes ?

En outre, dans mes recherches je me suis intéressé à l’histoire des relations franco-algériennes. Je me suis demandé dans quelles mesures certains traumatismes, certains déracinements liés à cette histoire avaient pu être intégrés, somatisés par une partie de la population. Et à cet égard, mon expérience dans le quartier Croix d’Argent de Montpellier fut très féconde. (…)

Ces éléments m’ont amené à imaginer un projet d’enquête chorégraphique dans ce quartier et à inviter l’artiste plasticienne Marylise Navarro à collaborer sur ce projet. »

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Pierre-Benjamin Nantel

« A la suite d’un travail de mémoire mis en suspens avec ma grand-mère sur ses récits de l’Algérie et de l’immigration espagnole (1920- 1963), j’ai pris à cœur le travail de recherche et de récolte artistique sur le quartier Croix d’Argent, historiquement construit par et pour l’arrivée des pieds noirs d’Algérie en 1963. En parallèle, une rencontre et un travail annuel avec une partie de la communauté syrienne rennaise m’a amené à approfondir des réflexions sur les flux, les rencontres et les constructions culturelles sur des terres dites d’accueil. Quels ponts permettent de dépasser murs et barrières si ce n’est la culture et la magie des représentations culturelles, des contes et des histoires qui nous peuplent ?

La résidence de recherche avec Pierre-Benjamin à l’Atelline en avril 2017 m’a permis de tenter une première forme éditoriale qui cherche à mettre en exergue une réflexion esthétique, politique, sociale et poétique sur un espace donné. Le regard chorégraphique de Pierre-Benjamin est une porte d’entrée qui permet de semer ici et là de la distance et de la magie dans nos quotidiens tout en faisant germer des complexités inhérentes au quotidien partagé de la rue, du quartier. Avec cette fameuse distance poétique qui nous permet d’aller de l’avant avec des clefs, des zones de souffle.

Proposer un tel objet éditorial est un défi, celui de trouver le bon fil rouge qui permet de faire surgir des mots et des images un sens parallèle, une lecture à plusieurs tranchants comme objet de réflexion. Un objet qui propose de penser ce contexte et d’en tirer des réflexions qui resteront actives par la suite sur ce quartier ou d’autres. L’idée est de faire apparaître notre présence de chercheur dans les textes pour éviter de proposer un regard froid et lointain, un regard scientifique sur un lieu. Le travail d’enquête et les propositions de performances sont tout aussi importants pour comprendre le quartier dans ses différentes temporalités (passé, présent incarné et désincarné, etc).

L’objet éditorial sera une proposition poétique et artistique, agrémentée d’une écriture chorégraphique sur le quartier. »

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Marylise Navarro

***

Le quartier Croix d’Argent a la spécificité d’avoir accueilli à partir des années 60 les rapatriés d’Afrique du Nord, les “pieds noirs“.

Puis, au fil des années de nouvelles populations, toujours maghrébines, mais cette fois de culture arabo-musulmane sont venues s’installer dans le quartier.

Aujourd’hui différentes communautés y cohabitent. Celles-ci partagent une histoire faite de migrations, de brassages culturels, de traumatismes parfois. Ces mouvements, ces déplacements ont laissé des traces dans les têtes et dans les corps des usagers du quartier. La question de la mémoire et de la façon de faire perdurer un héritage culturel est aujourd’hui brûlante dans le quartier.

Ce projet d’enquête chorégraphique questionne l’éventualité d’une réponse collective à une somme de maux singuliers. Non pas seulement sur la guerre d’Algérie mais plus largement sur les traces des affrontements ou déracinements transmis intimement, historiquement ou inconsciemment et dont les corps porteraient une empreinte. Aussi, cette enquête nous invite à être témoin, explorer et supporter une réalité vécue en groupe.

Le quartier Croix d’Argent, de par son histoire et son actualité, nous a donc paru être un terrain de choix pour aborder poétiquement la question de la mémoire d’un territoire par le prisme des corps qui l’habitent.

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En bref

> 2 semaines de résidence in situ dans le quartier Croix d’Argent > Des impromptus, des expériences un pour un, des rencontres à tout va > Une enquête chorégraphique > Une page facebook ici > L’édition d’un carnet > Un évènement dans le quartier les 14 et 15 décembre

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Ville de Montpellier

Maison pour Tous Albert Camus et acteurs associatifs et institutionnels du quartier Croix d’Argent

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Ce qui nous intéresse

La rencontre de Pierre-Benjamin Nantel et de l’Atelline remonte à l’année dernière, à l’époque où nous avions accueilli ce jeune chorégraphe titulaire du Master exerce de ICI – CCN de Montpellier, dans le cadre d’une résidence de recherche.

Parce qu’il nous importe de soutenir l’émergence artistique, parce que la délicatesse et l’élégance avec lesquelles Pierre Benjamin part à la rencontre de ceux qui habitent un territoire et portent une mémoire de l’exil et de l’immigration, parce que le fanzine qui sera offert à la population entre en cohérence avec le souhait de l’Atelline de documenter les villes et d’éditorialiser le rapport entre création artistique et espace public… nous avons invité Pierre Benjamin Nantel et Marylise Navarro à revenir en avril et en décembre prochains.

Nous avons sollicité pour porter un regard sur ce projet d’enquête chorégraphique l’universitaire et chercheuse Alix de Morant, Maître de conférence à l’Université Paul-Valéry, spécialiste entre autres des démarches chorégraphiques en espace public.

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