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Follow Me

Follow Me est une invitation à écrire, à entrer en discussion avec un.e. Inconnu.e. par SMS, à sentir ce plaisir universel du jeu de langage.
Follow Me est une expérience infra-sensible où l’écran de notre smartphone met en scène notre regard et nous invite à observer des “petits signes” qui viennent augmenter notre réalité.
Un parcours dédié, dessiné où le regard est mis en scène. Révéler les perspectives, les lignes, les recoins, les micro détails d’une ville. Les corps (des spectateurs) seront disposés à des endroits précis et choisis. Des rendez-vous individuels seront donnés avant d’être invités à se déplacer.
Les spectateurs se mettront en «action» ensemble, avec cette conscience d’appartenir à un groupe, en toute discrétion, sans faire spectacle, mais avec cette sensation d’appartenir, en choeur, à la ville.

« Follow Me est une invitation à l’écriture, par SMS. Il ne s’agit pas de représenter le monde, mais de favoriser un état de disponibilité esthétique au monde, jusqu’au désir de le mettre en mot, du bout des doigts, dans la concentration et l’émoi du geste d’écriture. Ce tête à tête avec la langue induit une relation d’intimité exclusive qui ne s’apparente pas pour autant à de la solitude. Le long d’une perspective, le spectateur contemple la ville, aperçoit d’autres personnes en train de contempler, se sait contemplant, et se sent appartenir au paysage. Il devient prolongement de l’espace, car l’écriture a ce pouvoir de nous faire sortir hors de nous-même.  » Marie Reverdy

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Coproductions :

La Paperie / Les Tombées de la nuit (Rennes) / Le Citron Jaune, CNAREP (Port Saint-Louis du Rhône) / Les Ateliers Frappaz, CNAREP (Villeurbanne) / L’Atelline, lieu d’activation art et espace public (Juvignac) / Le Fourneau, CNAREP (Brest) / L’Abattoir, CNAREP (Châlon-sur-Saône). Avec le soutien de l’Atelline dans le cadre de « Agiter Avant Emploi » – dispositif d’accompagnement à l’écriture, de la Ville de Rennes, de la Région Pays de la Loire, de la plateforme In Situ dans le cadre du projet ACT, et du programme Europe Créative de l’Union européenne. Accueil en résidence : La Chartreuse (Villeneuve lez Avignon), La Paperie, Le Citron Jaune, Les Ateliers Frappaz, L’Atelline, Le Fourneau, L’Abattoir, Les Ateliers du vent (Rennes), Salle Guy Roppartz (Rennes).

Soutiens

Avec le soutien de la ville de Montpellier

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Infos pratiques

Résidence de création du  6/05 au 15/05 dans la ville de Montpellier > Écusson

Sortie de résidence publique le samedi 11 mai à 10h30 et le mardi 14 mai à 18h30

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Compagnie Queen Mother

La Cie Queen Mother aime jouer avec les rapports d’espace et les jeux d’échelles, faire des grands écarts et créer du mouvement entre l’individu et le commun, entre l’intime et la foule

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Équipe

Création originale et mise en scène :
Maud Jegard
Scénographie :

Valentine Ponçon et Alice Ruffini
Régie générale :

Christophe Nozeran
Création numérique :

Naoyuki Tanaka et Olivier Radisson
Texte (auteur.e.s) :

Ronan Mansec, Claire Laurent

Dramaturgie :
Marie Reverdy

Avec :
Maud Jégard, Valentine Ponçon, Laurent Driss, Ronan Mancec, Claire Laurent, et en alternance Marie Reverdy ou Alice Ruffini

 

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L’Atelline propose :

Un accompagnement à l’écriture sur le dispositif « Agiter Avant Emploi »

Un accueil en résidence de création

Un apport en co-production

Des expérimentations publiques

 

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Retour d’expérience

Marie-Julie Caumel, étudiante en Master Direction artistique de projets culturels européens à l’Université Paul-Valéry, revient sur son expérience avec la Cie Queen Mother lors de la sortie de résidence à Montpellier en mai 2019 :

« Et toi, tu fais quoi ? »

« Je suis textoteur », me répond Laurent, les yeux rieurs.

Car, même si je comprends bien d’où il provient, ce mot m’intrigue en effet… Textoteur ? Ici, sa signification pourrait être : « Raconteur d’histoires ». Invitée pour une première rencontre dans un bar du centre-ville de Montpellier, je découvre peu à peu les artistes de la Compagnie Queen Mother : Il y a Maud, la directrice ; Laurent, Thomas et Ronan, les textoteurs et Valentine, la scénographe, dont je ferai la connaissance plus tard. À son maximum, la compagnie compte huit artistes, mais je n’en rencontre que cinq ce soir-là. Ils semblent tous emplis d’une même curiosité, celle de découvrir notre Écusson, car c’est bien là de ça qu’il s’agit.

Créée en 2017 à l’initiative de Maud Jegard, la Compagnie Queen Mother est engagée dans la création en espace public et a décidé de poser aujourd’hui ses valises à Montpellier, pour une semaine de résidence à L’Atelline.

Leur nouvelle expérimentation, Follow me, cherche à interroger notre rapport au téléphone portable, cet objet devenu tellement indispensable dans notre vie de tous les jours, mais qui nous enferme parfois dans un monde virtuel, oubliant que des êtres bien vivants s’agitent autour de nous.

Thomas m’interroge sur ma vie à Montpellier, et plus particulièrement sur mon expérience du centre-ville, les lieux que j’aime fréquenter et ceux que j’aimerais partager. Je lui raconte alors quelques anecdotes et me perd peu à peu dans les dédales de mes souvenirs, comme dans ceux des ruelles de l’Écusson.

Je suis intriguée par le projet de la compagnie et me demande comment une rencontre avec un(e) inconnu(e) peut-elle être chaleureuse à travers l’interface d’un téléphone ? Thomas me glisse alors quelques confidences sur son expérience à lui et je repars de cette rencontre en ayant le sentiment de plonger dans l’inconnu. Une seule consigne : Que mon téléphone portable soit allumé et chargé samedi matin…

Samedi, 8h30. Le soleil pénètre doucement par la fenêtre de ma chambre, quand j’entends la sonnerie de mon téléphone. L’aventure commence !

Un(e) inconnu(e) me dit bonjour et s’engage alors un début de conversation un peu timide, enfin de mon côté, car je suis à la fois stressée et excitée. Stressée car j’ai peur de dire n’importe quoi, de ne pas saisir la poésie de l’instant et de ne pas savoir la retranscrire avec mes mots… Mais excitée aussi ! À chaque nouvelle sonnerie de mon téléphone, un sourire se dessine sur mon visage car j’attends avec impatience les réponses de mon inconnu(e).

Ce préambule me permet de faire un peu connaissance avec mon (ma) partenaire d’un jour, qui m’invite finalement à me rendre dans le centre-ville. Et hop ! Je saute dans le tramway en direction de la place de la Comédie et, quelques minutes plus tard, je me tiens à côté du quatorzième plot bleu en face du carrousel.

« Que dois-je faire mon inconnu(e) ? »
« Si tu fermes les yeux, tu entendras la bande-son du lieu ».

J’écoute alors le fourmillement de la place, le ballet millimétré des tramways qui emportent avec eux les passants vers des destinations qui me sont inconnues, les conversations des gens qui se pressent autour de moi et, au milieu de toute cette agitation, je perçois finalement une petite musique, discrète, joyeuse… Elle provient du carrousel. Il n’est qu’à quelques mètres de moi seulement et pourtant, je ne lui avais pas prêté attention.

Durant une heure, je suis invitée à parcourir autrement les ruelles de l’Écusson et cette déambulation me conduit petit à petit à porter un autre regard sur la ville dans laquelle je me déplace chaque jour et que je connais mal finalement. Puis, vient l’heure de la rencontre avec mon inconnu(e). J’ai peur que la magie s’achève, que cette expérience ne soit qu’une simple parenthèse et que, soudainement, le rideau se ferme…

Deux jours plus tard, au hasard d’un détour dans une petite ruelle, mes yeux s’arrêtent sur une petite bulle rouge, sur laquelle il est écrit : « S’égarer dans une ville rénovée de ton regard ». Je ne sais si mon regard sur la ville a définitivement changé mais une chose est sûre, la suite m’appartient.

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