I’m not Gisele Carter
Sur un terrain, non-loin de nulle-part, on annonce la mort de Beyoncé. Commence une série de prodiges et de miracles. Une traversée de théorèmes surnaturels proche du conte urbain. Ces fragments d’aujourd’hui se vivent comme des petits éclats de météorites.
Un questionnement sur nos superstitions, nos rapports aux esprits et apparitions, aux icônes et aux écrans, car dans cette somme astronomique d’images, on ne voit plus rien, qu’un halo lumineux.
Le public sera invité à glisser sur un monde habité d’étranges présences, d’apparitions nocturnes : une procession, une voiture ovni, un combat de boxe, une dame blanche, des fantômes, un prêche sur un stabat mater, une pluie magique … une sorte d’odyssée poétique de notre espace mental.
Une traversée sonore et visuelle qui s’amuse, entre autres, des codes de la science fiction.
Marlène Llop et le collectif continuent leur exploration des espaces, une écriture poétique et plurielle, brève et éclatée. Ils déploient ici un imaginaire étrange, fantomatique qui ne cesse de s’inspirer de l’art, de la philosophie, des croyances et de la pop culture.
Production
Co-production
Soutiens
Le collectif est en production déléguée avec l’Usine, Centre national des arts de la rue et de l’espace public (Tournefeuille / Toulouse Métropole) et en résidence permanente à la MJC Ancely (Toulouse).
Infos pratiques
Résidence de création du 21/06 au 03/07 à L’Atelline – Hôtel des postes de Juvignac (34)
Équipe
Mise en scène et orchestration : Marlène Llop
Texte : Manu Berk
Musique et Création Sonore : Arthur Daygue
Voix, chant : Pina Wood
Danse : Ji in Gook
Scénographie : Jérôme Coffy
Lumière : Laurie Fouvet
Collectif Balle Perdue →
Le collectif BallePerdue rassemble une équipe de 6 personnalités pluridisciplinaires autour de Marlène Llop, metteure en scène, et coach de ce petit club basé à Toulouse. Elle partitionne textes fragmentaires, musique live et images vivantes qu’elle contextualise dans des espaces : terrains de sport, forêt, parking, littoral, skate park, théâtre …
Amateurs de sciences humaines, d’histoire de l’art, de clips, d’urbanité et de spoken word, ils approchent le théâtre, se mêlent au concert, crée des zones de partage, habitent le territoire, éditent et impriment une approche critique entre philosophie classique et sweat à capuche.
Ils n’inventent rien, ils sont des descendants. Ils ne copient pas mais volent, digèrent et proposent.